Jeudi 7 mars 2013 — à la télévision
Ce documentaire du réalisateur Steve Burns retrace l’enchaînement des évènements qui ont mené à l’explosion du réacteur de la centrale atomique de Fukushima, au Japon, le 11 mars 2011. Nous reprenons ici la présentation que la chaîne ARTE en fait :
« S’appuyant sur des simulations scientifiques et sur les témoignages d’ingénieurs présents dans la salle de contrôle au moment du drame, ce documentaire retrace l’enchaînement des évènements qui ont mené à l’explosion du réacteur de la centrale atomique de Fukushima le 11 mars 2011.
En retraçant chronologiquement chacun des évènements qui a conduit au désastre — le tremblement de terre, puis, une heure après, le tsunami qui entraîne une première panne de courant, puis la deuxième panne qui paralyse le système de refroidissement du réacteur, causant la fonte de celui-ci et l’explosion d’hydrogène —, le film soulève d’importantes questions techniques. Comment et pourquoi, après le tsunami, une panne complète de courant a-t-elle pu se produire au sein du réacteur de Fukushima ? Dans quelle mesure les travailleurs de la centrale ont-ils été informés des dommages causés aux installations ? Étaient-ils vraiment préparés à faire face à une telle situation ? La décision des responsables de la centrale de lâcher de la vapeur radioactive dans l’atmosphère était-elle inéluctable ? Pour réponde à ces questions, NHK a recueilli les témoignages des ingénieurs de la centrale qui étaient présents dans la salle de contrôle au moment de l’accident. Grâce à ces interviews et à des scènes reconstituées, le documentaire révèle un système de sécurité défaillant, le manque de préparation des équipes et, surtout, la vulnérabilité des réacteurs nucléaires. »
Fukushima : chronique d’un désastre tend à vouloir démontrer que, passés le séisme et le tsunami, la catastrophe de la centrale a été techniquement mal gérée par les opérateurs via le dysfonctionnement du condensateur. L’idée sous-jacente : l’erreur humaine. Un débat en soi.
Désormais introuvable sur Arte, ce documentaire peut être visionné sur Dailymotion, c’est là (47 mn) : ▶.
Illustration : copie d’écran sur le site Dailymotion.