Mercredi 25 septembre 2013 — à la radio
C’est le titre de l’émission diffusée le mercredi 25 septembre 2013, sur France Inter, dans cette très ancienne mais aussi très menacée [1] émission de Daniel Mermet, Là bas si j’y suis, diffusée de 15 heures à 15 h 50 (du lundi au jeudi).
L’ACRO, Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, en était l’invitée du jour (laboratoire indépendant créé après Tchernobyl, comme la CRIIRAD, cf. plus bas). Vous n’y apprendrez probablement rien, mais si vous rentriez chez-vous ce jour-là avec une « grosse pêche », vous aviez là l’occasion de faire retomber la fièvre rapidement.
L’émission est réécoutable sur le site de France Inter et sans doute potcastable : ▶ (allez à la date, cliquez sur le bouton). Sur le site de Là-bas, c’est là : ▶. Enfin le site de cette incontournable association de l’ouest qui trac la radioactivité ajoutée par l’être humain, c’est là : ▶.
[1] L’émission Là-bas-si j’y suis de Daniel Mermet, créée en 1989, est singulièrement atypique dans le Paf français. Elle avait sérieusement été menacée en 2006 (quelques mois avant l’élection présidentielle) mais la mobilisation des auditeurs internautes l’avait finalement imposée, bien qu’elle fut rétrogradée à une heure de moindre écoute (de 15 heures à 16 heures). Depuis, l’audience à cette heure n’a cessé de remonter. Plus tard, Philippe Val, transfuge de Charlie Hebdo, rallié à l’Europe, etc., chaperonné par Carla Bruni, sera nommé directeur des programmes de France Inter par Sarkozy. A la rentrée 2013, après une campagne calomnieuse sur la personnalité et le management de Mermet, l’émission sera amputée d’une journée (le vendredi) et de dix minutes chaque jour (certes, au profit d’une bonne émission flash : Un temps de Pochon) et son budget réduit de 20 %. L’objectif est clair : faire taire cette voix critique, dérangeante, dissidente.
Elle a finalement été supprimée de la grille à la rentrée de septembre 2014, mais se poursuivra sous une autre forme (et participative) sur le web !
Crédit photo : capture d’écran de l’émission sur le site de France-Inter