Samedi 26 avril 1986 — Tchernobyl
À 1 h 23, la quatrième tranche de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl subissait une série d’explosions détruisant le réacteur.
Cynisme de l’histoire, l’accident arrive au cours d’un essai de fonctionnement à faible puissance. Postérieurement, cet accident nucléaire, sera classé au niveau 7, soit le niveau le plus élevé sur l’échelle internationale des événements nucléaires de l’échelle INES qui n’existe pas encore (1). Les explosions vont libérer d’importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère, qui se répandront sur toute l’Europe (et bien sûr La France) et au-delà.
Cette même année 1986, la France devait mettre plusieurs réacteurs atomiques en service. On comprendra implicitement ici pourquoi des spécialistes en santé publique, peu scrupeleux , affirmaient alors que « les niveaux d’activité radiologique qui balayaient la France étaient trop faibles pour avoir un quelconque impact sanitaire ». Ce que la doxa populaire traduira par l’arrêt du nuage aux frontières du pays.
Cet événement a abondamment été chroniqué ailleurs et mieux qu’on ne saurait le faire. Reportez-vous à la très prolifique ducumentation qui existe sur le sujet, dont le site national de Sortir du nucléaire, ici : ▶ (plusieurs articles proposés), ou plus généraliste, là : ▶.
(1) INES (International nuclear event scale). Cette échelle n’existait pas auparavant. C’est cet accident de Tchernobyl qui servira d’étalon de graduation des accidents nucléaires.
Crédit photo : capture d’écrans site du Réseau SDN (© Sipa).