Réunion régionale Sortir du Nucléaire – Loire & Vienne — samedi 3 décembre 2016


Samedi 3 décembre 2016 — Blois

Déjà associé au Grand-Ouest, avec le CAN-Ouest (c’est là : ), notre modeste groupe locale SdN 72 l’est aussi maintenant — depuis plusieurs mois et réunions — au bassin de lutte de la Loire et ses affluants, la Vienne et bien évidemment la Sarthe au travers de la structure Sortir du Nucléaire Loire et Vienne (SdN-L&V).

CN Avoine - M-A &J Coly 1Depuis l’automne 2015 une volonté de  se rapprocher, de s’associer librement, en regroupement régionaux se concrétise sur « tous les territoires » comme aime le dire mon voisin encarté ! Ce qui est maintenant matérialisé dans le Grand-Ouest et le Ligérien l’est plus ou moins dans le Grand Est (Strasbourg), en Rhône-Alpes, Sud-Est (Avignon)… Chacun, pour une sortie du nucléaire… plus ou moins « immédiatiste ». De ces organisations réticulaires, tous espèrent en une nouvelle dynamique du mouvement antinucléaire, qui s’observera — ou pas — dans la durée.

Pas moins de onze groupes locaux, représentés par une vingtaine de personnes, étaient de cette réunion. Une liste de correspondant.e.s des groupes relayerons les débats, infos, opérations, mobilisations à leurs réseaux respectifs. Fédérés pour la plupart au Réseau SDN (national), son assemblée générale à Sète (janvier 2017) s’intercalera aux items et échanges à l’ordre du jour.

Les élections (4 scrutins — présidentielles et législatives — sans compter 3 précédantes primaires et autant de seconds tours) s’étant invitées au calendrier de l’année, au moins deux actions ont été arrêtée pour imposer la sortie du nucléaire dans le débat électoral :

— 11 mars « Tout le monde sur le pont pour l’arrêt du nucléaire » dans le maximum de lieux (sur des ponts de préférence), de nos régions

— 8 avril, cheminements — sur et en bord de Loire — de St-Laurent-les-Eaux/Nouan à Blois en vélo et, fin de parcours du Lac de Loire à Blois à pied, ou encore à vélo sur le sol ferme, ou, en gabarre, toue, radeau, Kayak, canoë… en milieu potentiellement instable à cette saison.

Cette seconde action est conçue et retenue comme une étape reproductible, ailleurs, les années à venir, auprès des autres centrales qui longent le lit de la Loire (4 centrales cumulant 12 réacteurs, plus une cinquième à Civaux composée de 2 réacteurs le long de la Vienne et un centre d’irradiation à Sablé-sur-Sarthe [1]), avec l’objectif de montrer que les rejets radioactifs se cumulent tout le long de la vallée.

Les échanges ont également abordé les plaintes en cours, le travail dans les Commission Locale d’Information (CLI), la demande d’inter CLI et de balises performantes de mesure de la radioactivité, enfin la possibilités d’un rassemblement à St-Priest (près de Vichy) pour alerter sur les anciennes mines.

Nous n’en dirons pas plus ! Et, d’ailleurs, à l’avenir, nous rendrons moins compte des palabres de cette nouvelle structure, d’abord réservées à nos adhérants et sympathisants, qui ne sont bien évidemment pas toutes publiques. Elles seront peut-être accessible, un jour, avec un identifiant. Rappelons que nous sommes toujours sous la férule de L’État d’urgence qui — en France — place les opposants au nucléaire au même niveau de dangerosité que les terroristes islamiques (SIC)… Nos actions sont publiques, nous n’avons nullement besoin du secret, seulement parfois de la surprise.


[1] L’état des lieux est encore plus accablant, sur notre site c’est là : .


Photo : M.-A. & J Coly (avec leur aimable autorisation).