Samedi 4 février 2017 de 10 h à 18 h — Saint-Pierre-des-Corps
A-G Sortir du Nucléaire – Loire & Vienne
Trois des nôtres étaient de cette rencontre. L’article ci-dessous n’est pas stricto-sensu un compte-rendu de cette journée. Il propose plus et mieux encore ! Cet article de nos voisins et amis de SdN Berry-Giennois-Puisaye (autour de la centrale de Dampierre-en-Burly et Belleville-sur-Loire) fait un point d’étape sur les volontés communes des groupes antinucléaires du lit de la Loire et ses affluants (Sarthe et Vienne) de travailler ensemble, de se fédérer et de joindre leurs efforts pour une sortie du nucléaire. Enfin, des moyens mis en place depuis ces premières rencontres pour une mise en adéquation avec cet objectif.
Sa composition ?
Depuis juin 2016, les groupes pour la sortie du nucléaire se sont regroupés en « région » qui porte le nom « Sortir du nucléaire Loire & Vienne ».
Ce collectif est appelé à s’élargir mais voici, pour le moment, ceux qui l’ont fondé et qui agissent et informent au fil de la Loire de la Loire, d’amont en aval :
SDN Berry-Giennois-Puisaye autour des centrales de Belleville et Dampierre, l’ACIRAD Centre et le réseau Fukussenheim basés à Orléans, SDN 41 autour de St Laurent des Eaux, SDN 37 à Tours et Chinon, SDN 49 aux alentours d’Angers, la coordination poitevine « Vivons sans nucléaire » autour de Civeaux, SDN 72 et SNE 72 autour du centre d’irradiation Ionisos, SDN 79 dans les Deux-Sèvres et, SDN Pays Nantais.
Ses objectifs ?
Ce regroupement ambitionne de mutualiser et dynamiser la réflexion, les informations et les actions. Ceci car la Loire et ses affluents nous reliant tous, nous nous retrouvons également concernés par la contamination radioactive au quotidien de notre air et de notre eau ainsi que par la menace que font peser sur nous les nombreux incidents et les accidents nucléaires potentiels liés à nos 14 réacteurs et plus particulièrement les 9 en fin de vie.
Ses prochaines actions ?
Le 11 mars, nous commémorerons le début de la terrible catastrophe de Fukushima, il y a six ans ! L’actualité nous prouve que la situation y est gravissime malgré les propos lénifiants de l’exploitant et des politiques.
Ici, tout au long de la Loire, malgré le même type de discours qui vise à banaliser et à assurer que tout est « sous contrôle », la prise de risque inconsidérée est la même.
C’est pourquoi, le 11 mars, tous les groupes seront « sur le pont » pour informer sur leur situation locale :
- ici l’acier vérolé de générateurs de vapeurs, là les défauts d’étanchéité, partout le largage quotidien particules radioactives et chimiques dans l’air et dans l’eau;
- les mines d’uranium désaffectées qui continuent de polluer rivières et nappes phréatiques ;
- les transports de déchets radioactifs traversant nos territoires sur route et rails (1000 convois par an en France);
- dans tous les secteurs : les violations des règles de sûreté qui régissent le nucléaire.
- et enfin les sites liés à l’armement nucléaire.
Les citoyens ont droit à une véritable information et transparence, nous nous y employons.
Ce 11 mars sera aussi l’occasion de sensibiliser la population à la prochaine action du groupe régional prévue le 8 avril : « La Loire à Zéro… Nucléaire ! »
Dimanche 5 février 2017 de 10 h à 18 h — St-Laurent-Les-Eaux/Blois
La commission de préparation de « La Loire à Zéro Nucléaire » de St-Laurent-les-Eaux à Blois
Balisé par des considérations mises en commun et des décisions prises la veille (cf. ci-dessus) concernant l’étape 2017 de « La Loire à Zéro… Nucléaire ! », le groupe — dont un Sarthois — s’est évertué à reconnaître les lieux (prises d’eau, conférences de presse, pique nique, embarquement, rassemblement…) et parcours. D’en déterminer les meilleurs cheminements (route, bords de Loire…), d’optimiser les possibilités de visibilité, de communication et de cadensage des différentes étapes de cette descente, de la centrale nucléaire de St-Laurent-les-Eaux/Nouan à Blois. Une descente à mobilité douce déclinée en trois modes : à vélo sur une bonne vingtaine de kilomètres, puis à pied et/ou sur l’eau (armada de toue, fûtreau ou gabare, radeau, canoës, kayaks…), du Lac de Loire (ancien Port Creusille) à Blois (environ 4 kilomètres) et des parties : restauration, festives et culturelles. La partie encadrement et sécurité sur route et sur l’eau ont également fait réflexion, notamment la navigations sur la capricieuse Loire. Certaines avec des réponses (un batelier présent) d’autres à pourvoir ou à améliorer. Merci à tous ceux et celles, qui assuraient l’intendance de ses deux journées.