Jeudi 23 janvier 2014 — Tribunal de Laval
Trois militants anti-THT (ligne très haute tension) étaient jugés, le jeudi 23 janvier après-midi, à Laval, pour avoir refusé un prélèvement d’ADN. Pour les mêmes faits, notre amie Annick Philippe, militante à SDN 72, sera jugée, elle aussi, le 14 avril 2014, au Mans.
Entendus comme elle dans le cadre de la même action dite « déboulonnage » lors d’une randonnée anti-THT (c’est là : ? ▶), ils avaient eux ausi refusé le prélèvement biologique lors de leur garde à vue pas loin d’un an après les faits.
Entre-temps, la justice n’a pas pour autant oublié de les convoquer devant le TGI de Laval pour répondre d’exactions qu’ils étaient censés avoir commises, mais elle les a finalement relaxé devant le vide sidéral du dossier à charge. C’est là : ▶.
Mais alors, qu’elle est donc cette « justice » qui s’acharne sur des citoyens présumés innocents lors de l’instruction, qui se retrouvent à nouveau poursuivis pour refus de prélèvement d’ADN alors même qu’un tribunal a reconnu qu’il n’étaient pas coupables et les a relaxés ?
Vous avez dit arbitraire ? Sans compter l’encombrement judiciaire alors même que le procureur reconnaît le vide du dossier !
Une cinquantaine de militants étaient venus soutenir leurs copains militants et ont copieusement participé au pique-nique de soutien devant le tribunal de Laval.
Mis en délibéré, le tribunal a prononcé la relaxe des trois prévenus, le 20 février 2014.
Rappelons que ce fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) était censé initialement ne s’adresser qu’aux délinquants sexuels… On entrouve la porte et…
Illustration : ?