Mercredi 10 novembre 2004 — Le Mans (Bichon est décédé le dimanche 7, à Avicourt en Lorraine)
Avec bien d’autres, il voulait s’opposer pacifiquement au convoi ferroviaire de déchets nucléaires (douze emballages de résidus vitrifiés) parti le samedi 6 novembre du terminal ferroviaire de Cogema Logistics (ex-Areva) à Valognes, dans la Manche, à destination du site de stockage de Gorleben, en Allemagne. Sébastien Briat y laissera sa peau, le dimanche 7 novembre 2004 à Avricourt, en Lorraine, jambes coupées par la locomotive du convoi de « Castor » tentant de rejoindre péniblement l’Allemagne.
Le train sera effectivement arrêté plusieurs fois avant et après le meurtrier « accident », mais ce dimanche, c’est la vie de « Bichon » qui a définitivement été stoppée : un défaut de coordination et un train lancé à 98 km/h l’ont atteint dans sa vingt-deuxième année…
Sortir du Nucléaire appellera à se recueillir en son souvenir le mercredi suivant, devant la gare sud du Mans (cf. coupure de presse de Ouest-France ci-dessous).
Ci-dessous, l’hommage du mercredi, d’une quinzaine de militants antinucléaires de la Sarthe (pour une lecture plus aisée, cliquer sur la photo). Plus d’info sur le site de » Rebellyon « , c’est là : ▶.
Sébastien Briat est la seconde victime de la lutte antinucléaire en France. Vital Michalon en avait été la première lors de la grande manifestation contre Superphénix de Creys-Malville le 31 juillet 1977 (qui comptera aussi plusieurs blessés et/ou amputés). C’est là : ▶.
Coupures de presse : Ouest-France du mercredi 10 (appel ci-dessous) et du Maine Libre, du jeudi 11 novembre 2004, rendant compte de la célébration.