Jeudi 25 avril 2014 — Nuillé-le-Jalais
Où les anciens centres techniques, nouveau nom policé pour feu nos anciens dépotoirs, deviennent des lieux privilégiés pour l’implantation et la production d’énergies douces, renouvelables et sans émissions polluantes ingérables. Ce sera probablement le cas à Vaas, Allonnes, Grandchamp, etc. Nuillé-le-Jalais en sera vraisemblablement un autre.
La petite commune voisine du Breil-sur-Mérize, via la SARL KER Nuillé-le-Jalais du groupe Armorgreen, a, elle aussi, déposé une demande d’autorisation d’implantation d’une centrale solaire au préfet de région sur son ancien Centre d’enfouissement technique (CET) au lieudit la Vieille-Écaubrie. Un choix qui limite les risques de conflit d’usage des sols au moins pour l’agriculture et l’élevage et dépourvu d’autres projets d’activités économiques. Fermé en décembre 2009 et récolé en 2010, il est aujourd’hui recouvert d’un dôme végétal auquel le maître d’ouvrage ne devra pas porté atteinte.
Cette centrale solaire, au sol, serait composée de 6 458 modules photovoltaïques répartis sur 294 structures porteuses reposant elles-mêmes sur des semelles de béton (cf. plus haut), de deux unités transformateur-onduleur et d’un poste de livraison. Le tout sur une superficie de 5,3 ha. D’une puissance de 1,68 kWc, la production annuelle estimée serait de 2 gWh. Elle permettrait d’éviter l’émission de 135 à 199 tonnes d’équivalent CO2 par an. Début d’un long processus administratif, l’autorité environnementale a émis un avis favorable.
Une contribution que certains jugeront modeste mais qui participe des alternatives au nucléaire, infiniment moins vullnérables, décentralisées et contrôlables mais pas encore complètement citoyennes. Tout le contraire de l’atome !
Crédit photos : SDN 72.
Suivi de ce projet : il n’a guère avancé en 2015, 2016…