Réunion publique de la FI : Pourquoi sortir du nucléaire ? Comment passer à 100 % d’EnR ?


Vendredi 2 mars 2018 – Le Mans, salle Claircigny

« Pourquoi sortir du nucléaire ?  Comment passer à 100 % d’énergie renouvelable ? »

Ce vendredi 2 mars, la France insoumise proposait ces thématiques de réflexion aux insoumis·es, antinucléaires, environnementalistes, tout comme à celles et ceux du Mans et de la Sarthe qui s’interrogent encore. Outre les trois conférences et les débats, en fin de soirée, chacun·e a pu continuer à débattre dans l’agora associative, les boutiques militantes et le coin convivial.

Trois intervenants étaient donc présents pour cette réunion publique ouverte aux averti·e·s comme aux béotien·ne·s à la salle Claircigny du Mans : Martial Château, Michel Pédron et Mathilde Panot (infra).

Sortir du nucléaire 72 était aussi des invités.

État des lieux

Au moins cent cinquante personnes se sont intéressées aux propos de nos trois orateurs sur ce sujet de plus en plus controversé et ses prospectives techniques, économiques, sociales et politiques. Une belle participation, résultat d’une forte campagne de mobilisation de ses militant.e.s et d’un focus de campagne choisie pour 2018 à sa Convention nationale de Clermont-Ferrand [1 et 2].

Invité, le groupe SdN 72 y avait une confortable place, avec un intervenant de ses rangs, ses visuels de communication (carte infographique, banderoles) et une table de presse en fond de salle (photo). Un espace que nous partagions avec Attac, Les amis et riverains de Bener, la FI évidemment et l’étal du « philopinesque » producteur d’épinglettes militantes (large gamme de pin’s antinucléaires, mais pas que) et… caustique « épingleur » de tout un chacun (surtout les politiques, quand même) à plein temps (photo).

« Troie » intervenant·e·s à cheval sur la sortie

Martial CHÂTEAU, administrateur du Réseau Sortir du nucléaire [3] ;

Michel PÉDRON, ambassadeur négaWatt

Mathilde PANOT, députée France insoumise du Val-de-Marne.

Mieux que tous les commentaires — forcément incomplets et/ou redondants — que nous pourrions faire sur les trois interventions, nous vous proposons d’en écouter l’intégralité ici : (avec et grâce  aux moyens techniques de la FI).

Extension du Maine dans la lutte

L’offre politique antinucléaire s’est élargi d’un nouveau mouvement : la France insoumise. Avant même qu’elle n’existe, ses militants participaient déjà, depuis quelques années, aux actions de SdN 72 à Sablé, Tours, Laval, et bien sûr au Mans. La FI rejoint ainsi d’autres organisations plus historiquement visibles sur ce segment : EE-LV, NPA, et de nombreux mouvements environnementalistes, climatistes, altermondialistes…

Dégager le nucléaire

La FI départementale participera aussi au grand rassemblement pour la sortie du nucléaire à Paris, place de la République, le 11 mars 2018, dès 14 heures, à l’appel de : Réseau Sortir du nucléaire, Yosomono, Sortir du nucléaire Paris, France insoumise, Ensemble, Solidaires, Attac, Écoéchange, ACDN, Europe Écologie-Les Verts… S’inscrire pour le bus de SdN 49 prenant les passagers au Mans, c’est là : [consulter absolument la note 4].

Entre le 11 et le 18 mars, la France insoumise organise une votation citoyenne sur le nucléaire et sur tout le territoire. La question posée sera : Êtes-vous favorable à la sortie du nucléaire ? La consultation se fera par internet (vote numérique) ou sur des bureaux physiques. Localement, elle sollicitera un maximum de Sarthois·es sur au moins vingt-quatre points de consultation et sans doute beaucoup plus (marchés, places, devant des lycées, à la Fac, etc.). Ces bureaux sont également ouverts aux proches engagé·e·s politiques, associatifs… Pour les trouver, se renseigner ici : (zoomer +++ sur la carte tout en bas).


L’article de la France insoumise 72 sur cette soirée contre le nucléaire et pour le 100 % renouvelable, c’est là : .


[1] Les 25 et 26 novembre 2017, à Clermont-Ferrand, la Convention nationale de la France insoumise a classé trois campagnes prioritaires pour 2018, élaborées à partir de la synthèse des propositions d’une « boîte à idées ». Trio gagnant :

1/ la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes (30 %) ;

2/ sortir du nucléaire et promotion des énergies écologiques alternatives (26 %) ;

3/ lutter contre l’évasion et la fraude fiscale (25 %).

[2] La France insoumise (Arnage-Mulsanne-Belinois) avait déjà abordé ces trois sujets lors d’un café-débat-repas-peinture-musique (Djanjo, Ronan-Ronan) le 16 décembre, à Arnage, salle Clément-Beuray.

[3] Martial Château est aussi coprésident de SdN 72.

[4] Départ du Mans : R-V à 8 h 45 à l’arrêt de tram « Université », bd Louis-Le-Prince-Ringuet (pronucléaire militant !!!) ; retour vers 21 h 30/22 heures au Mans. Tarif aller-retour : 20 € par personne. Participation libre pour petits budgets. Inscription ici : https://framaforms.org/inscription-bus-angers-le-mans-pour-rassemblement-antinucleaire-a-paris-le-11-mars-2018-1519125191. Ou Éric : 06 85 04 92 31. Merci de vous signaler également à cette adresse : sortirdunucleaire72@orange.fr.


Crédit photos (pour agrandir, cliquer sur les visuels) : SdN 72 et FI 72. Vidéo et tract : FI 72 . Logo : FI. Article de Ouest-France du 3/3/2018.


Addendum (19 mars 2018)

Étalée sur toute la semaine précédente et les deux week-ends, la votation citoyenne organisée par la France insoumise a été close le dimanche 18 mars 2018, à 18 heures. Résultats : plus de 93 % des 314 530 votants ont exprimé leur opposition à la poursuite des activités nucléaires civiles et militaires du pays et 6,23 % l’ont approuvée.

En Sarthe nous n’avons hélas que les retours des votes physiques sur les 21 bureaux qui ont effectivement tenus (trois ont été annulés à cause de fortes pluies localisées). Sans les votes sur internet donc, 1094 personnes du département ont voté ; 994 personnes ont voté « Oui » à la sortie du nucléaire (90,86 % des voix) ; 91 ont voté « Non » (8,32 %) et 9 ont voté « Blanc » ou « Nul » (0,82 %).

En soixante ans, que ce soit en matière de dissuasion atomique ou de son orientation énergétique presque exclusivement nucléaire, les Français n’ont jamais été à même de s’exprimer démocratiquement sur ces questions pourtant fondamentales.