- Cet évènement est passé
LES PONTS-DE-CÉ (49) : UNE MANIFESTATION CONTRE LE NUCLÉAIRE LE SAMEDI 26 JUIN
26 juin 2021 à 14 h 30 min - 16 h 30 min
LES PONTS-DE-CÉ (49) : UNE MANIFESTATION CONTRE LE NUCLÉAIRE LE SAMEDI 26 JUIN
Un collectif d’habitants des Ponts-de-Cé et des bords de Loire organise un rassemblement contre le nucléaire le samedi 26 juin au port des Noues.
Se disant inquiets de la pollution générée par cinq centrales nucléaires situées en amont du fleuve, un collectif d’habitants des Ponts-de-Cé et des bords de Loire appelle les organisations et les habitants mobilisés sur les enjeux d’environnement et de climat à se rassembler le samedi 26 juin 2021 à 14 h 30 au port des Noues aux Ponts-de-Cé pour un temps d’information et d’échange.
Plusieurs associations seront présentes, parmi lesquelles Sortir du Nucléaire 49, Greenpeace Angers, Youth for Climate Angers, Justice Climatique Angers, Le Cercle 49… Un intermède musical sera assuré par le groupe ponts-de-céais « Des Lions pour des Lions ».
Le collectif s’inquiète notamment de la présence de tritium dans la Loire, même s’il s’agit de quantités infinitésimales. Bien malin qui pourra prouver qu’un produit mutagène ingéré toute l’année, à faible dose, et circulant dans l’ensemble des cellules d’un organisme, n’est jamais responsable d’un cancer. Mais bien malin qui pourra prouver que tel ou tel cancer est dû au tritium. « Ce flou bénéficie aux organisateurs de cette grande loterie des cancers dans notre société » écrivent-ils dans un communiqué.
Ils rappellent par ailleurs que « les réacteurs de la centrale nucléaire de Chinon, située à moins de 80 km d’Angers et sur la rive de la Loire, auront en 2028 tous dépassé 40 ans de fonctionnement, c’est-à-dire la durée d’exploitation prévue lors de leur construction. Bien que des travaux de rénovation aient été effectués au fil du temps, certains éléments comme la cuve des réacteurs ne peuvent pas être changés. Plus la durée d’exploitation d’une centrale nucléaire augmente, plus les risques d’accidents dus à l’usure des matériaux s’aggravent.»
Par Le Courrier de l’Ouest, publié le 18/06/2021 à 16h37
Photo en titre : Le collectif s’inquiète notamment de la présence de tritium dans l’eau de Loire, même s’il s’agit de quantités infinitésimales. | ARCHIVES CO